Quand un ministre quelconque se permet de critiquer une décision de justice, fût-elle injuste, c'est déjà l'engrenage d'une justice aux ordres du pouvoir exécutif.
Donc, non plus fondé sur le droit qui par essence est critiquable mais sur le bon vouloir du prince comme au bon vieux temps du pouvoir absolu. Mais cette critique doit s'exprimer par la procédure d'appel que tout justiciable est en droit déclencher.
Quand le judiciaire obéit à l'exécutif, les libertés et la justice sont défaillantes .
Oui Monsieur le ministre de l'intérieur, quand la police en est à fabriquer des preuves, comme dans un pays totalitaire, elle doit être sanctionnée dans un état de droit qui se dit encore Républicain et démocratique.