La spéculation ne crée aucune richesse (marchandises ou services). Sa concrétisation est seulement financière et matérialisée par un jeu d'écritures. Pour qu'un marché  fonctionne, qu'ils soient de capitaux, de matières premières ou tout autres biens, il faut qu'il y ait 2 positions opposées. Pour simplifier, une position achat et une position vente. Donc clairement un gagnant et un perdant. En principe, le support sur lequel se fait la spéculation n'est pas visible et l'opérateur ne détiendra jamais la marchandise ou les capitaux. Seule le résultat positif ou négatif de sa position apparaîtra (sa commission) . Ce sont des opérations quasiment virtuelles qui peuvent dans certains cas  complexe présenter des achat d'options (achat ou vente) et des ventes d'options (achat ou vente). La spéculation n'apporte aucune valeur ajoutée, à mon sens, à l'économie ou au social, si ce n'est de plomber  le prix de revient d'une marchandises (par exemple d'une matière première) et forcemment le prix de vente payé par le consommateur. En fait une sorte d'impôt prélevé par des organismes non régaliens. La spéculaton est néfaste, car elle désorganise les marchés de la vraie économie et peut aller jusqu'à la desruction des entreprises avec son corollaire implacable qu'est le chômage.

La vraie économie est celle des entreprises (grandes et petites) qui créent des richesses (marchandises et services). Elle prennent un produit qu'elles transforment et  créent ce qu'on appelle la valeur ajoutée (salaires  et charges sociales distribués, capacité autofinancement (amortissements + bénéfice) permettant à l'entreprise de maintenir son outil de production ou encore de le développer pour gagner de nouveaux marchés.  Le marché de ce genre d'entreprise si situe entre ce qu'elles achètent à leurs fournisseurs et ce qu'elles vendent à leurs clients. Pour que çà fonctionne parfaitement sur le plan économique et social, il est nécessaire à veiller qu'une saine concurrence puisse s'y établir. Cette économie nous fait tous vivre.
Certains facteurs contrarient, actuellement, ce schéma idylique, notamment
1°) Les grands donneurs d'ordre (industriels du CAC 40 et hyper marchés) qui préssurisent anormalement les PME/PMI qui travaillent avec eux (délais de règlements trop long, prix d'achat en dessous du prix de revient.....)
2°) les entreprises qui se trouvent confrontés à une concurrence étrangère sur des marchés livrés au doping des prix (peu ou pas de charges sociales)

Il est loin le temps  où le "gugusse" nous parlait d'une France en faillite
Depuis, il y a eu la crise du capitalisme international, le sauvetage des banques, les nouvelles taxes sur la santé et la future "carbone", le chômage s'envolant et le pouvoir d'achat en berne. les lois incohérentes du travail le dimanche, de la retraite à 67 ans...

Autant d'éléments qui poussent véritablement à l'optimisme....n'est-ce pas ?
A moins qu'il pense que la santé retrouvée de la spéculation bancaire soit un baromêtre général pour l'économie des PME/PMI et de leurs salariés .

La droite  a une fâcheuse tendance à rejoindre la mythologie d'extrême droite. On le voit bien actuellement avec notre Président qui surfe sur cette vague chargée des puanteurs de l'exclusion . L'autre c'est l'étranger, le fonctionnaire (forcement fainéant et profiteur), le malade, l'allocataire.....tout les gens qui n'ont pas le sou, sont des incapables et des inutiles.On rejoint les théories fascisantes d'un Malthus, idées ô combien modernes du XVIII ème siècle....conjuguées aux théories économiques et sociales du XIX ème siècle en instaurant la flexibilité et la précarité. Voilà la modernité des intentions de la droite dîte "moderne". Les relens de la droite moins moderne, celle qui a honte de son passé collaborateur, sont toujours présent dans le coeur du discours, tapis dans l'ombre et prêt à ressurgir à la première occasion. On taxe les petits (franchises médicales, taxe carbone, forfait hospitalier.....). On décrète la tolérance zéro pour l"es voleurs de poules", on dédouane ceux qui ont précipité le monde dans la crise (Pas de fiscalité supplémentaire pour les banquiers, les pétroliers spéculateurs, le bouclier fiscal pour les milliardaires......). Et pour conduire cette politique de l'esbrouffe, du sentiment d'insécurité, nul besoin de constituer une équipe gouvernementale cohérente, mais plutôt d'aligner les médiocrités et les bassesses des uns et des autres, individus serviles qui nous ont montré, une nouvelle fois (avec l'affaire du fiston piston), à quel point ils étaient éloignés des valeurs Républicaines.

(source : Journal 19/20 - France 3 - du jeudi 22 octobre 2009)
Je suis tombé sur le cul en entendant cette information, surtout quand le journaliste a précisé que 170 millions seraient nécessaires pour que chaque enfant ait le bon livre conforme au nouveau programme décidé par les hauts fonctionnaires du ministère de l'éducation.
Je rappelle que le financement du primaire est du ressort des municipalités.
Et notre "Résident de la République" (qu'il faudra bien congédier en 2012 pour incohérences, népotisme et communications venteuses.....) propose de supprimer la taxe professionnelle, sans contreparties au delà d'un an, qui est, pourtant,  un élément fondamental des recettes des collectivités locales.
Quand on mesure l'inefficacité de ses grands chantiers fiscaux que sont le paquet fiscal et la baisse de la TVA dans la restauration, on peut être très inquiet pour l'avenir de l'éducation de nos enfants et petits enfants.