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13 décembre 2019 5 13 /12 /décembre /2019 13:36

Une fois n'est pas coutume, je suis d'accord  avec le premier ministre et JP Delevoye....

Cette  réforme des retraites par points sera vraiment "juste" pour permettre aux futurs retraités une vie décente et confortable..... 

Comme quoi, depuis quelques décennies

Réforme Sociale = Régression Sociale

Pour envisager une nouvelle société écologique et sociale répondant aux défis environnementaux.

https://ecolosoc.pagesperso-orange.fr

 

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7 décembre 2019 6 07 /12 /décembre /2019 17:54

Refusons les dogmes imbéciles et suicidaires du libéralisme financier qui nous conduisent dans le mur......et ne répondant pas aux grands enjeux environnementaux auxquels nous serons confrontés dans les 10 prochaines années

https://ecolosoc.pagesperso-orange.fr

 

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28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 14:11
Les misérables, film de Ladj Ly

Une chronique intéressante de la vie en banlieue, à Montfermeil (d'où le titre mentionnant le livre éponyme de Victor Hugo). La faillitte de la République qui laisse partout l'aménagement du territoire à la finance ........

 

La suite sur actualités 

https://barovin56.pagesperso-orange.fr

 

lien à lancer à partir d'un moteur de recherche 

 

A voir absolument......!

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23 novembre 2019 6 23 /11 /novembre /2019 09:03
Concevoir la société écologique et sociale

La dernière fois qu’il y eu un changement sociétal important - une économie fondée sur le progrès social -, ce fût en 1945 avec le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) qui imposa les grandes réformes sociales ( Sécurité sociale, 40 h, retraite, confirmation des congés annuels payés…..) que la ploutocratie d’avant guerre refusait….. . Je crains donc que l’avènement d’une société écologique et sociale ne puisse apparaître sans un grand bouleversement équivalent ….

 

Si cela vous intéresse, je vous conseille de vous rendre sur

 

https://barovin56.pagesperso-orange.fr

 

Pour débattre et y apposer vos commentaires, vos idées et votre façon de voir les choses, je vous propose de les laisser sur over-blog

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24 mai 2019 5 24 /05 /mai /2019 12:00

Livre de Michaël FOESSEL (éditions PUF) à lire absolument pour éclairer et comprendre l'actualité politique, économique, sociétale Française et Mondiale..........

Quelques exemples ( extraits du livre) :

 

"Entre 1938 et 2018, il y a beaucoup plus qu'une assonance. Ces deux années  ont, entre autres, , en commun d'être séparées par une décennie d'une crise systémique du capitalisme...." (p166)

 

"Cette forme d'amnésie permet, en 1938, de rendre les mesures sociales du Front populaire responsables d'une situation économique qui s'ancre dans une crise infiniment plus profonde. On trouve bien aujourd'hui, des experts pour incriminer la loi des 35 heures dans la permanence du chômage de masse et la faiblesse de la croissance. Il est pourtant pas nécessaire d'être expert pour douter qu'une mesure, comme les 40 heures, promulguée ne juillet 1936 et vidée de son sens, explique le ratard économique et militaire de la France " (p166)

 

"L'impératif obsédant de "remettre la France au travail" a écrasé les imaginaires qui associent la politique à une forme quelconque de bonheur. Le travail pour le travail, la nation pour la nation, le budget pour le budget ou la France pour la France sont des formules si abstraitement creuses, et profitables à un si peu nombre, qu'elles n'entrent dans la tête des hommes que par la peur. Une clameur presque universelle s'élève dans la France de 1938 : la fête est finie ! La fête, bien sûr, c'était le Front populaire. Elle a coûté su cher et rapporté si peu. La répression des occupations d'usine, la fin de la semaine des deux dimanches et des grèves, les facilités au licenciement, mais aussi les mesures sur "la police des étrangers", l'accélération de la procédure de déchéance de nationalité, le report des élections législatives......" (p 163/164)

 

"Concernant la fonction publique, les décrets-lois annoncent une limitation   drastique du recrutement des fonctionnaire. " (p 88)

 

"cette année là, le mot "réforme" désigne toujours une baisse drastique des dépenses publiques et des prestations sociales;(p89)

 

"Comme la politique française de 1938  se fait par ordonnances et que le parlement ne se réunit pratiquement pas, le sort des étrangers se décide au ministère de l'intérieur "(p129)

 

"Tout  individu qui, par aide directe ou indirecte, aura facilité l'entrée, la circulation ou le séjour irrégulier d'un étranger sera puni des peines....." (p129)

 

"Désormais la France ne connaît plus ni la droite ni la gauche, l'opposition des classes, l'esprit de désunion.Elle reconquis son identité nationale dans la remise au travail de tous."(p98)

 

..............  A LIRE  ET FAIRE  LIRE ABSOLUMENT pour comprendre la politique SARKOZIENNE, HOLLANDAISE ET MACRONIENNE  qui aboutit à l'enrichissement des plus riches au détriment des plus pauvres avec ce discours qu'hors du libéralisme point de salut.  Les "sans dents", les gens de rien n'ont qu'à bien se tenir.......

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8 avril 2019 1 08 /04 /avril /2019 17:13

  vous pouvez lire sur cette affiche électorale en prévision des élections Européennes de mai 2019 (LREM). Encadré bleu,en haut à droite "Nous ne vous avons pas oubliés "  Une information méprisante  et condescendante s'adressant  visiblement aux pauvres et au "sans rien" comme dirait leur leader charismatique... Ensuite sur le pavé vert ... ils annoncent qu'ils ont annulé la hausse de la CSG pour les revenus inférieurs à 2000 €... Sur le pavé rouge ils indiquent qu'ils ont augmenté les revenus de 100 € pour les smicards..... Oubliant de dire que c'est grâce à l'action des gilets jaunes ... Pour le pavé jaune, il annoncent qu'ils reprennent zéro charges et zéro impôts sur les heures supp.... la seule mesure, en fait, qu'ils peuvent revendiquer comme la leur, du moins celle suscitée par le patronat pour accroître leurs bénéfices, dans un temps où 5 millions de chômeurs attendent un boulot...... ...

Ne les appelez plus LREM  mais LPEM   (La ploutocratie en Marche)

 

campagne des Européennes LREMcampagne des Européennes LREM
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8 janvier 2019 2 08 /01 /janvier /2019 07:00

 

Les petits marquis de la Macronie, semble vouloir défendre la République. Ne confondent-ils pas leur république avec la Ploutocratie dont leur leader charismatique (un peu moins tout de même depuis quelques temps…) est le lansquenet. Car quels sont les préceptes Républicains et quelles sont leurs applications concrètes dans notre société ultra libérale….

La Liberté : concept pas très précis : liberté d’entreprise, d’exploiter ou liberté d’expression…….

L’Egalité :  cela fait un certain temps que l’ascenseur social au mérite a laissé la place aux réseaux familiaux et de classe avec son corollaire la consanguinité des idées et des comportements qui organisent les scléroses économiques, sociales et sociétales. : Hors du  capitalisme, point de salut … !

La Fraternité : Disparue depuis longtemps sous l’effet d’un individualisme forcené présenté comme l’évolution ultime de l’humanité ….. et justifiant les dogmes imbéciles du libéralisme financier que sont concurrence, compétitivité …….

 Messieurs les marcheurs,  si vous voulez défendre la République et ses valeurs :

Arrêtez de donner de l’argent (un fric de dingue) à ceux qui, selon vous, quitteraient la France avec leurs capitaux devant la fiscalité « redistributive »  qu’ils considèrent punitives, et qui s’opposent très clairement à la valeur  Fraternité de notre grande République, la vraie. Usez de l’audace d’un vrai Républicain pour sanctionner durement cet abandon des valeurs Républicaines. Et mettez tout en œuvre pour récupérer les dizaines de milliards de la fraude fiscale. Voilà de quoi prouver votre attachement indéfectible à la République.

 

 

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15 décembre 2018 6 15 /12 /décembre /2018 12:14

Voilà 5 semaines que le peuple qui souffre des abandons Républicains d'une classe politique "hors sol" depuis 30 ans, se révolte contre les injustices qu'il subit:

salaires insuffisants - loyers surenchéris dans, parfois, immeubles insalubres- augmentation de l'énergie pour se déplacer, s'éclairer, se chauffer - la mal bouffe - les déserts médicaux et administratifs.....

Un premier ministre et des ministres qui ne savent pas quoi dire ou faire.... une assemblée de pantins qui défend l'indéfendable....

Et puis 66 millions de couillons, j'en fais partie, qui attendent, le salut, de la parole d'un seul homme.

Consternant en 2018. On se croirait dans l'ancien régime. Point de "Bourbon" à l'horizon, mais incontestablement un "Bouffon" que certains se sont félicités d'avoir élu.

Vive la sixième République pour sortir de cette médiocrité qui affuble la République. la vraie, celle des préceptes "Liberté - Egalité - Fraternité" auxquels on peut ajouter "Ecologie Sociale"

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2 décembre 2018 7 02 /12 /décembre /2018 12:35

Notre monde est à la croisée des chemins. Le travail va devenir une denrée rare avec la technologie informatique des systèmes robotisés et autonomes. La problématique de la transition écologique pour transmettre une planète vivable à nos descendants devra être pensée en termes de nouvelles formes de production et de consommation. Cela ne pourra se faire de la doxa libérale (compétitivité, concurrence.....) qu propose le capitalisme financier et qui nous conduit tout droit au chaos social et environnemental. Prenez le temps de lire ce passage de l'intervention de Paul Jorion........

Il faut commencer à réfléchir pour se débarrasser du capitalisme financier mondialisé qui nous conduit tout droit au chaos social et environnemental.

Je vous conseille de lire l'extrait ci dessous du livre de Paul Jorion.... si vous ne voulez pas mourir idiot et abruti par le système d'hyper consommation actuelle...

"La gratuité pour tout ce qui relève de l’indispensable

La deuxième révolution industrielle a nécessité un très long temps d’attente avant que la collectivité dans son ensemble puisse en bénéficier. À nous, ayant tiré, une fois n’est pas coutume, les leçons de l’Histoire, de pallier les désastres accompagnant un tel tournant et, mieux encore, de les anticiper, afin d’en restreindre les aspects négatifs et de donner toute leur ampleur à ceux qui sont bénéfiques pour assurer à chacun d’entre nous la véritable renaissance qu’ils portent en eux. La chose est possible, les moyens sont à notre disposition, seule manque la volonté, tout est une question de politique.

 

Examinant toutes les pistes s’ouvrant devant nous, nous pourrions établir enfin les fondements d’une égalité authentique – non monnayée cette fois – en nous octroyant à chacun une place sur cette terre : celle d’êtres ayant le droit de jouir des bienfaits de celle-ci, dès lors qu’elle les a prodigués à tous sans exception.

Après des siècles d’épuisement et de luttes pour échapper à la précarité – car rien ne nous fut donné –, nous avons le droit de réfléchir tout aussi bien au sens de notre vie qu’à la manière dont nous désirons la conduire.

Les révoltes de la jeunesse il y a cinquante ans, surgies de remises en question et du déferlement d’une créativité bouillonnante dont, dans notre fatalisme présent, nous avons perdu jusqu’au souvenir, nous pouvons non seulement les reformuler en notre nom, mais aussi leur apporter aujourd’hui les solutions pratiques qui leur conviennent puisque nous nous sommes procuré entre-temps les outils autorisant notre émancipation et assurant notre égalité – formule secrète parce qu’inavouée de notre bonheur. C’est ainsi que la nouvelle révolution industrielle de l’automation et de l’informatisation est pour nous la vraie chance – si nous savons la saisir – de rendre à notre monde sa vitalité et sa beauté et d’y trouver la voie qui nous conduit vers une libération.

C’est donc la politique au sens propre : notre manière de vivre en commun qui soit nous mènera à l’abîme, soit nous rendra notre statut d’être humain, libre et égal à tous, statut que, s’il était bien là aux origines, nous n’aurions jamais dû perdre, ou que nous devrions conquérir maintenant s’il nous avait toujours échappé.

Le travail est appelé à disparaître du fait de notre remplacement par une machine mieux outillée que nous et beaucoup plus rapide, sans qu’il soit nécessaire qu’il y ait là raison à davantage de disparités entre nous, puisqu’il s’agit du fruit splendide du génie humain, dont tous devraient bénéficier au même titre. Le travail restant, il faudrait le partager entre nous en fonction des compétences sans qu’il nous en coûte. Le temps ainsi libéré nous permettrait de siéger dans des assemblées de citoyens à part entière, soucieux de gérer la cité le mieux possible. Pour assurer dans ce nouveau cadre notre survie et notre rôle de consommateur des produits de l’industrie, ne serait-il pas juste de donner à chacun d’entre nous, comme base, le même revenu de manière inconditionnelle ?

D’un tel revenu universel de base, une somme allouée mensuellement à l’ensemble des adultes d’une nation, il est beaucoup question aujourd’hui. Chacun, quelle que soit sa fortune, en bénéficierait et cette somme, couvrant les besoins élémentaires d’un individu, rendrait inutiles les allocations existant aujourd’hui pour pallier les difficultés dues au manque de ressources (aide sociale) ou à la perte d’un emploi (allocations de chômage).

Le revenu universel de base constituerait une réponse au chômage structurel dû à la disparition accélérée de l’emploi, causée par l’automation et l’informatisation. La question serait réglée de facto en raison de l’indifférence qui serait désormais la nôtre au fait que nous ayons ou non un emploi, nos besoins élémentaires étant couverts et le sentiment de la sécurité apaisant notre inquiétude et nourrissant du coup notre foi en l’avenir.

Ceux d’entre nous qui bénéficient aujourd’hui de l’aide sociale et des allocations de chômage accueillent positivement cette proposition d’un revenu universel : ils y voient le moyen d’éviter la honte attachée au fait d’être bénéficiaire de ces allocations ainsi que l’humiliation des soupçons qui pèsent a priori sur eux qu’ils ou elles seraient en réalité des fraudeurs, vivant aux crochets de la collectivité.

Mais quel coût économique représenterait l’attribution d’une telle allocation à des personnes qui n’en ont pas un réel besoin ? Le revenu universel constitue-t-il par ailleurs une solution à la disparition globale du travail ou bien s’assimile-t-il à une simple mise entre parenthèses des questions que cette disparition soulève, la problématique véritable en arrière-plan, mais qui resterait alors occultée, étant celle d’une répartition équitable de la richesse créée ? Autre interrogation, portant cette fois sur une question de fond : celle que soulève déjà de son côté la pratique des dommages-intérêts : est-elle légitime et si oui, quelles sont alors les bornes d’une pratique qui substitue une somme d’argent à la solution authentique d’une question qui est en réalité une question de justice, une question touchant aux valeurs, portant sur des qualités bien davantage que sur des quantités ?

Comment prévenir aussi la prédation en tout ou en partie de la finance sur le revenu universel ? Chacun se souvient des hausses de loyers qui accompagnaient main dans la main les hausses de salaires. Aux États-Unis en 2009, une allocation de 4 000 $ avait été attribuée aux jeunes ménages accédant à la propriété ; le prix des logements avait aussitôt bondi du même montant.

Un exemple plus ancien est lui aussi instructif. Les pêcheurs artisans français avaient exprimé leur frustration devant le fait que parfois, leur pêche ne trouvait aucun acheteur et qu’il leur fallait alors rentrer à la maison les poches vides. Ils revendiquèrent l’instauration d’un « prix de retrait » ou « prix plancher » et ils l’obtinrent : un prix minime leur serait payé de toute manière et l’on ne rentrerait jamais de la criée absolument sans argent. Ce qui arriva, ce fut que les acheteurs alignèrent le prix qu’ils offraient sur le prix plancher qui devint automatiquement la norme, et à partir de ce moment le prix décolla rarement de ce niveau. Les pêcheurs y perdirent gros. On pourrait craindre de la même manière, dans un cadre de revenu universel, que le salaire mensuel de nombreux emplois n’aille s’aligner sur un euro symbolique, qui distinguerait l’emploi du chômage et signalerait la fierté d’un travail rémunéré en plus de la sécurité assurée par le revenu universel ! L’enfer aurait été une fois de plus pavé de bonnes intentions.

Par ailleurs, ce revenu, hors inscription dans un contexte politique devenu plus juste de manière irréversible, pourrait être remanié à la baisse par de futurs gouvernements ultralibéraux, sans compter d’éventuelles mesures rétrogrades prises par les établissements bancaires de leur propre initiative. La conséquence en serait une fois de plus un nivellement par le bas des ressources de la plupart d’entre nous au profit d’une élite carnassière, situation qui ne nous est hélas que trop familière. Cette solution ne serait alors qu’un redéploiement infini de l’injustice actuelle et un retour cruel aux siècles prédateurs d’autrefois, arasant le gain de toutes les luttes nées non d’un ressentiment sans fondement mais des nécessités de la survie et de la dignité d’être humain.

N’y a-t-il pas alors de meilleure façon de répondre aux soucis des bénéficiaires d’allocations ?

En 1792, au cœur le plus ardent de la Révolution française, dans son discours sur « les subsistances », Maximilien Robespierre posait la question suivante : « Quel est le premier objet de la société ? » Et il répondait ceci :

« C’est de maintenir les droits imprescriptibles de l’homme. Quel est le premier de ces droits ? Celui d’exister. La première loi sociale est donc celle qui garantit à tous les membres de la société les moyens d’exister ; toutes les autres sont subordonnées à celle-là ; la propriété n’a été instituée ou garantie que pour la cimenter ; c’est pour vivre d’abord que l’on a des propriétés. Il n’est pas vrai que la propriété ne peut jamais être en opposition avec la subsistance des hommes. Les aliments nécessaires à l’homme sont aussi sacrés que la vie elle-même. Tout ce qui est indispensable pour la conserver est une propriété commune à la société entière. Il n’y a que l’excédent qui soit une propriété individuelle et qui soit abandonnée à l’industrie des commerçants. […] Quel est le problème à résoudre en matière de législation sur les subsistances ? Le voici : assurer à tous les membres de la société la jouissance de la portion des fruits de la terre qui est nécessaire à leur existence, aux propriétaires ou aux cultivateurs le prix de leur industrie, et livrer le superflu à la liberté du commerce. Je défie le plus scrupuleux défenseur de la propriété de contester ces principes, à moins de déclarer ouvertement qu’il entend, par ce mot, le droit de dépouiller et d’assassiner ses semblables » (Maximilien Robespierre, Les subsistances [1792]).

La vie est notre bien le plus précieux et au sein du Grand Tournant que nous tentons périlleusement de négocier aujourd’hui, permettons à tous de la préserver par la gratuité, accessible enfin grâce aux progrès de notre civilisation : gratuité pour la satisfaction de tous les besoins assurant notre survie, gratuité de tout ce qui relève de l’indispensable : alimentation, logement, vêtements, santé, éducation, transports et, aujourd’hui, connectivité.

La gratuité pour la satisfaction de nos besoins de base renvoie la consommation à son fondement propre et qui devrait demeurer le sien : dans le nécessaire seulement, ce qui permettrait à la planète de se ressourcer, alors qu’un revenu universel de base octroyé à tous serait encore une manière pour nous de nous maintenir sur la voie de la consommation à tout crin, ceux qui n’en ont nul besoin étant alors tentés de dépenser la somme à des biens ou des services sans grande utilité, facteurs à l’inverse d’une dégradation supplémentaire de l’environnement. La gratuité répondrait aussi par avance à la critique malveillante que l’on adresse au revenu universel, que ses bénéficiaires iront « boire leur paie » : ni les drogues, ni le recours à la prostitution, ni les paris ou loteries n’appartiennent en effet à la catégorie de l’indispensable.

La gratuité nous ramène à la vérité de notre statut d’habitants-citoyens de la terre : est-il logique et défendable que certains s’approprient notre héritage naturel comme l’eau ou l’air ? La terre nous appartient à tous, aussi bien en tant que membres d’une grande famille qu’en tant que personnes méritant en tant que telles le respect. Nul ne devrait pouvoir limiter notre accès à ce que notre planète nous prodigue, à condition que nous respections autrui autant que nous la respectons elle.

Enfin, cette gratuité, en nous rendant notre responsabilité, nous restitue en même temps notre égalité, qui nous fut volée il y a des siècles. Pourquoi en effet toujours remettre à demain la réalisation d’un jardin d’Éden sur notre terre ? Nous pourrions vivre enfin pleinement le troisième millénaire qui s’ouvre à nous car nous ne sommes pas pauvres, comme on nous le répète pourtant à l’envie, nous payons seulement le prix et nous souffrons les peines d’une concentration obscène de la richesse.

Proposition : Distinguons le nécessaire du superflu et faisons-les relever de deux régimes économiques distincts, comme le proposait déjà l’un de nos prestigieux aînés, qualifié d’« incorruptible », un titre dont un nombre infiniment rare d’entre nous sommes dignes.

Promouvons la gratuité pour tout ce qui relève de l’indispensable : alimentation, logement, vêtements, santé, éducation, transports, connectivité. "

De Paul Jorion

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1 décembre 2018 6 01 /12 /décembre /2018 16:35

Evasion et fraude  fiscales qui coûtent à notre pays entre 60 et 80 milliards par an. Le système capitaliste est organisé de telle façon que l’évasion fiscale n’est pas forcement frauduleuse. Comment çà marche :

  • Technique : le prix de transfert
  • Principe : une  multinationale fabrique une marchandise dans un pays à forte fiscalité (France ou pays en voie de développement)…. Et vend à un prix dérisoire à une filiale (donc ne réalise pas de profit dans le pays) dans un paradis fiscal qui elle vend au prix du marché au distributeur5le profit important sera faiblement taxé)
  • On comprend donc l’effet que peut avoir ce type de pratique sur un pays comme la France (manque à gagner fiscal) ou sur un pays en voie de développement qui ne peut assurer à ses populations une vie meilleure et donc les conséquences migratoires induites
  • Exemple : L'île anglo-normande de Jersey est, en dépit de son crachin persistant, l'un des premiers exportateurs mondiaux de bananes. Ce petit miracle ne doit rien à la météorologie et tout à la magie de la fiscalité moderne.(source le monde)

L'ouverture à la  concurrence  prônée par Bruxelles

Edf vend aux autres opérateurs,   Engie (suez), Total, maintenant Leclerc….,  l’électricité à un prix inférieur au prix  de revient(source : Le président d’EDF sur France Inter samedi 1er décembre 2018) Pour que les actionnaires de ces entreprises capitalistes privées fassent du fric. Edf étant une entreprise détenu à plus de 80% par l’Etat. C’est donc sur notre dos que ces entreprises engrangent des profits. Merci Goldman Sachs et ses vassaux de la commission Européenne qui prônent cette fausse concurrence. On imagine à nouveau ce que nous réserve  l’ouverture à la concurrence dans le ferroviaire et le démantèlement de la SNCF.

CICE 40 milliards : sans aucune contraintes ou contreparties en création d’emplois correctement rémunérés.

La suppression d’une partie de l’ISF : 4 milliards – Macron remboursent les copains qui l’ont fait roi …

Macron a raison: Un pognon de dingue qui pourrait servir à augmenter le pouvoir d'achat des plus démunis, relancer la consommation et les investissements, surtout dans la transition énrgétique

Pour rire : Je propose que les déserteurs de la République soient fusillés à l’aube …..

Leurs aïeux fortunés du début du XXème siècle n’hésitaient pas à passer par les armes (et pas pour de rire)  nos grands parents qui ne voulaient plus être de la chair à canons, d’où ceux-ci, d’ailleurs tiraient leur immense  fortune.

 

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